Dans mon monde, tu... - Libre =D.

IN HER WONDERLAND * Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 28/11/2007

Alice jouait avec ses petits pois, sans les manger. Elle détestait ce plat, tout comme elle détestait le repas du midi. Soit elle n’avait jamais faim, soit on l’avait arrachée à ses activités. Et cette fois ci, miss Clapton pensait que son petit déjeuner était assez important pour tenir jusqu’à son goûter. En plus, ce midi, à part sa mère, il n’y avait personne à la maison. Ce qui lui valait un lourd silence, pendant le repas, à écouter sa mère au portable avec une amie. En mangeant. Oui, oui, Mrs Clapton meurt si elle n’a pas son portable à la main. Alice ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait comme métier pour rester tout ce temps pendue au bout d’un fil, mais elle pensait que cela devait être très important.

« Maman, je peux sortir de table ? Je n’ai plus faim. »

Murmura-t-elle.

En guise de réponse, « je suis trop occupée, ma chérie » lui répondit par un signe impatient de la tête.

Contente, Alice put enfin s’arracher de la table et courut jusqu'au garage. Un petit tour au parc serait beaucoup mieux que de rester encore vingt minutes à entendre parler sa mère de « chiffre d’affaire » ou hors sujet « Et les enfants ? » La petite blonde prit son vélo et ferma les grilles du portail, elle avait le droit de faire du vélo dans le parc et dans le quartier, car la ville n’était pas des plus grandes et tout le voisinage la connaissait. Alice et son grand sourire, polie et serviable, Alice ci, Alice cela. Et grâce à son frère et sa sœur, la petite fille connaissait pas mal d’étudiant. Désirée était « populaire » comme elle lui disait souvent. C’est cela l’avantage d’être la petite dernière ! Alice pédalait tranquillement, tandis que certains passants lui lançaient des « Bonjour Alice », pour ceux qui la connaissaient.

La dernière Clapton entra dans le parc. Son banc préféré, à l’ombre d’un grand chêne, était libre par chance. Alice cala son vélo contre le banc de pierre et un petit buisson, et elle observa – une fois de plus – le parc comme une touriste qui n’avait jamais vu de parc de sa vie.

« Miaou. »

Un petit chat venait de sortir du buisson qui soutenait son vélo.

Alice se leva et s’abaissa à la hauteur du petit félin, elle adorait les animaux. Le petit chat, visiblement, avait l’air effrayé, il s’était sans doute perdu, la pauvre petite bête. Ayant le don de pouvoir approcher les animaux doucement, et s’attacher à eux, Alice lui gratta le haut de la tête. Le chaton se mit à ronronner, et s’étira. « Miaou, miaou » étaient les seuls sons qu’un félin produisait…

« J’aimerais bien que tu parles la même langue que moi… Par exemple, à la place de dire « Miaou », tu dirais « Bonjour mademoiselle ! » »

Le chat la regarda, étonné, mais était trop occupé à se laisser caresser. Ses parents ne voudraient sûrement pas qu’elle ramène le chat à la maison, alors autant profiter. Elle le plaignait bien, son maître – si il en avait un – n’avait pas l’air de vouloir le retrouver. Des personnes entraient et sortaient du parc, et Alice n’en connaissait aucune.. Quoique.

[Le Chapelier se présente Very Happy

]

Une heure. Cela faisait une heure que John etait à la recherche de cette souris qui manifestement avait décidé de s’amuser dans sa boutique. Enfin une souris, lui etait sur d’avoir vu un lièvre. Oui un lièvre ! Un espèce de lapin avec de grandes oreilles mais dire qu’il avait vu une souris effrayait moins les clients qui l’avaient observé avec amusement courir à travers toute la boutique derrière un animal invisible. Et c’est ainsi qu’il passa une bonne partie de la matinée à recherche ce qui n’avait jamais existé. Pauvre de lui, il devenait de plus en plus maniaque. Et ce chat stupide qui etait assis sur le comptoir, miaulant. Parfois, John se demandait a quoi pouvait bien lui servir cet animal paresseux, toujours à dormir, à réclamer à manger. Vraiment, il y avait de quoi envoler la vie d’un chat.

« Aller ! C’est ton travail ça. Courir derrière les souris. »

« Miaou. »

Parler à un chat. Décidément Monsieur MontGomery etait tombé bien bas pour discuter avec un félin mais il y avait si peu de monde qui semblait l’apprécier. Etait-ce son coté décadent ? Probablement, car beaucoup de personnes n’osaient pas rester lorsqu’il se mettait à parler mais peut-être était-ce ainsi parce qu’il aimait raconter sa vie, allez savoir. Le propriétaire de la boutique s’etait assit sur un tabouret avec lassitude. Son chapeau haut de forme dans une main, il en cessait de l faire tourner, anxieux… Impatient même. La petite Alice n’etait pas encore venue le voir, fait inquiétant. Elle vient toujours, d’ailleurs elle est bien la seule a apprécier sa compagnie mais là… personne, pas même la sœur de la demoiselle pour lui ordonner de ne plus s’approcher de la petite. Triste, il ne fallait pas grand-chose à John pour qu’il le soit. Mais voila, soudaine idée qui venait de faire son apparition. Et si c’etait lui qui pour une fois allait cherché la jeune fille ? Idée qui enchanta le curieux personnage. Il avait rapidement vêtu son manteau aux couleurs bordeaux ainsi que sons chapeau si particulier. Voila, il etait prêt. Mais sortir dehors, avec tout ces gens. Problème. Il n’aimait que peu la foule. Les regards ne le dérangeaient pas, mais les gens, leur présence. Trop tard. L’homme venait de fermer la boutique pour une temps indeterminé.

John n’avait mit que peu de temps pour retrouver la maison de la jeune Alice. Elle lui en avait déjà parlé à de nombreuses reprises. Il avait alors sonné à la porte, espérant que ce serait Elle qui lui répondrait, manque de chance, ce fut la mère de la petite. Accueil glacial qu’il reçut. La porte a peine ouverte s’etait refermée aussi vite et ceci au visage du Fou qui n’avait pas eu le temps de comprendre.

« Curieuse femme. Pauvre Alice. »

John avait lors passé en revu tous les endroits où la jeune fille pouvait bien se trouver. Une enfant, où va-t-elle se divertir ? Au parc bien sur ! Et c’est presque en courant qu’il s’etait dirigé vers cet endroit. Il y trouverait forcement Alice. Et John ne s’était pas trompé. Là au loin, prêt d’un chêne. Alice. Une joie sans pareille avait transpercé dans les yeux du vendeur de thé. Il s’etait rapproché d’elle, lui ayant fait une légère reverser en signe de bonjour. Toujours si étrange.

« Bonjour Alice. »

John s’etait assis a coté de la jeune fille et son regard s’etait immédiatement braqué sur la forme qui se trouvait dans les bras de celle-ci. Un chat. Mince sourire qui etait apparu.

« Vous aimez les chats ? Oh vous savez, ils sont si affectueux mais paresseux, d’ailleurs j’en ai un. Vous l‘avez probablement déjà vu et bien figurez-vous que ce matin il a daigner marcher derrière une souris et je dis bien marcher, car le pauvre n’est même plus capable de courir. »

IN HER WONDERLAND * Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 28/11/2007

(Vraiment désolée de l’attente et du p'tit post, j’ai eu du mal à RP en ce moment…)

Mr Montgomery. Il tenait une boutique de thé dans la ville, et bien la seule mais Alice l’adorait. Avec sa façon de se tenir, de s’habiller et surtout de se comporter bien sûr. Il avait une imagination débordante et presque surnaturelle, et c’était sûrement lui qui était la plus proche personne d’Alice. En effet, la fillette entre des parents très absents, une sœur trop protectrice et trop populaire et un frère qui ne vivait que pour surfer et chanter, elle n’était pas la plus gâtée. Ainsi donc, depuis quelques jours, elle fréquentait la petite boutique de thé de l’étrange John Montgomery, qu’elle adorait. Bien sûr, sa famille ne portait pas dans son cœur l’homme extravagant… Et la pauvre Alice était souvent arrachée de ses moments de plaisir par sa sœur Désirée, qui n’aimait vraiment pas où elle traînait. Alice continuait de caresser le petit minou, plus à l’aise et entendit la voix familière « Bonjour Alice. »

« Bonjour Mr Montgomery !

s’exclama la blondinette d’une voix chantonnante

comment allez vous ? »

Elle prit le chaton dans ses bras et le déposa sur le banc. Elle sortit de sa poche une petite friandise… pour chat. Vous allez me dire « Pourquoi Diable cette fillette a-t-elle un biscuit pour chat dans sa poche ? » La réponse est simple. Alice Clapton a toujours quelque chose d’étrange dans sa poche. Tenez, il n’y a pas longtemps, elle avait de quoi nourrir des oiseaux, c'est-à-dire du pain assez sec. J’espère que vous l’avez bien compris, notre héroïne cache beaucoup de chose dans son manteau… Hum. Pendant ce temps, Mr Montgomery lui avait conté les derniers exploits de son chat. La petite fille rit de bon cœur :

« Il marche, c’est déjà ça. Il aurait pu rester coucher. Ou peut-être est-il trop vieux ? »

Sourire un peu édenté. Alice avait perdu une dent du bas, et une en haut, la semaine dernière. Mais elle souriait, avec sa bonne humeur continuelle. Il est vrai que Miss Clapton préférait les chiens, moins solitaire et plus joueur. Alice, en regardant la drôle de canne du vendeur de thé, se souvint que la dernière fois qu’elle avait quitté la boutique « de force », elle n’avait même pas eu le temps de s’excuser et de fixer une prochaine rencontre. C’était maintenant.

« Je suis désolée de la dernière fois, mais ma sœur voulait que je rentres tôt ou je ne sais trop quoi… C’est tellement dommage à chaque fois, de partir ainsi ! »

S’énerva-t-elle.

Le sourire effacé, et les sourcils froncés, Alice ne pouvait s’empêcher de s’emporter.

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