DECADENT TALES *
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Quand tous vos rêves d'enfant prennent vie... ca peut vite devenir dangereux.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 A Midsummer Night's Dream [Terry]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Karen Lulaby
OUVRE DONC MON LIVRE...
Karen Lulaby


Nombre de messages : 20
Age : 35
Date d'inscription : 02/12/2007

A Midsummer Night's Dream [Terry] Empty
MessageSujet: A Midsummer Night's Dream [Terry]   A Midsummer Night's Dream [Terry] Icon_minitimeJeu 6 Déc - 0:46

La nuit était tombée depuis quelques heures déjà. Karen avait le blouse de Central Park.. de Broadway.. de Green Witch.. New York, tout simplement.. Sa ville, si grande et majestueuse dans laquelle l'ennuie ne venait jamais pointer le bout de son nez. S'ennuyer à New York était du même ordre qu'un Londonien n'ayant jamais bu de thé.. Irréaliste et Invraisemblable. En fait, la jeune fille n'avait pas grandie dans la grosse pomme mais dans une banlieue avoisinante mais grâce aux ô combien merveilleuse technologie humaine elle s'y rendait très souvent. C'était bien connu de tous, Karen Lulaby était une fille qui ne tenait pas en place, toujours avide de nouvelles expériences et avec laquelle il était rare d'être empreint à l'ennui. La nouvelle expérience consistait ces temps-ci et pour minimum encore 11 mois à vivre en Floride..
Un drôle de dépaysement, n'est-ce pas ?
Et encore le mot était vraiment faible pour désigner ce que ressentait la jeune fille, ici elle n'était plus cette pom-pom girl populaire, reine du bal de fin d'année, petite amie des plus beau sportif, présidente du conseil des élèves. La fille que tout le monde aimait pour sa frivole légèreté.. La fille sociable et constamment souriante que beaucoup rêvait d'un jour devenir.. Tout ceci était hélas ou pas, bel et bien terminé. Karen ne reniait en rien ce qu'elle était et ce qu'elle sera probablement toujours, cette fille là est toujours présente bien sûre et elle ne voulait absolument pas changer ce qu'elle était. La seule et unique raison pour laquelle, la jeune fille populaire avait décidée de venir étudier à Odano's et non pas à Yale c'était parce qu'elle avait ressentie un soir en tournant les pages du fascicule de l'université qu'une page de sa vie devait s'écrire ici en Floride..
Tout ses amis l'avaient traitée de pauvre cinglée impulsive.. Certes, elle était et cinglée et impulsive.. c'était le moins qu'on puisse dire. Elle se voyait leur expliquer encore ses motivations jugée invraisemblable

"Je dois me rendre là bas.. je le sais.. C'est bizarre mais il y à ce je ne sais quoi à l'intérieur de moi qui me pousse à.."

La jeune fille alors assise sur un banc d'Onano's Park se mit à sourire en se remémorant ce souvenir.. C'est vrai qu'elle avait été folle de tout lâcher comme ça. Et si Lindsay avait raison au fond ? Elle voyait toujours tout avec frénésie.. mais peut-être que certaine personne n'était pas faite pour vivre des choses folles après tout. Peut-être qu'elles devaient se contenter de vivre une vie rangée et s'en satisfaire. Pour la première fois, Karen était entrain de douter de son choix.. elle s'ennuyait fortement.. Peut-être qu'il était temps qu'elle rentre chez elle..
La jeune fille ferma les yeux et respira la légère brise qui soufflait ce soir là.. Elle s'imaginait être sur l'un des banc de central park.. tout aurait pu prêter à confusion une fois qu'on avait les yeux fermés. Il suffisait de laisser place à son imagination. Et pour ça, Karen était très douée. Le seul détail qui posait problème et qui faisait qu'elle savait qu'elle n'était pas à central park.. c'était ce silence. Le silence, elle detestait le silence ! C'était une espèce de phobie enfantine qui était ancrée en elle. La plus grande phobie de Karen était sans doute ce silence lourd et pesant.. Elle était incapable de se taire d'ailleurs.. c'était vraiment dingue. Les yeux toujours fortement fermée, elle prononça pour elle-même

"Vous m'appelez belle ? Rétractez ce mot-là. Démétrius aime votre beauté. Ô heureuse beauté ! Vos yeux sont des étoiles polaires; et le doux son de votre voix est plus harmonieux que ne l'est pour le berger le chant de l'alouette.. La maladie est contagieuse; oh que la grâce ne l'est-elle ! J'attraperais la vôtre, charmante Hermia avant de m'en aller. Mon oreille attraperait votre voix; mon oeil, votre regard.. ma langue, la suave mélodie de la votre.. Si le monde était à moi, Démétrius excepté, je donnerais tout le reste pour être changée en vous.

- Je lui fais la moue, pourtant il m'aime toujours répondit-elle à elle même sur une autre intonation avant de reprendre avec le même engouement que précédemment
oh ! puisse votre moue enseigner sa magie à mes sourires !Tel la schyzo dans toute sa splendeur elle reprit sur l'autre ton
Je lui donne mes malédictions, pourtant il me donne son amour..
ô puisse.."
elle se stoppa net et rouvrit ses yeux ..

Ya quelqu'un.. ? Je vous préviens j'ai pas un sou et je suis laide.. oui c'est ça laide.. loin de la beauté d'Hermia. On ne devrait pas tuer les filles l'aide, c'est très injuste pour elle.. enfin pour nous je veux dire.

Soit elle devenait folle.. soit elle jurerait avoir entendu quelqu'un tousser.

Oui.. elle ne devenait pas folle.. ce que Karen ne savait pas c'est que quelqu'un avait assisté à tout son interlude shakespearien.


Dernière édition par le Sam 8 Déc - 0:46, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Terry Norman
OUVRE DONC MON LIVRE...
Terry Norman


Nombre de messages : 25
Job : Etudiant première année de lettres
Amis ? Amours ? : //
Date d'inscription : 02/12/2007

A Midsummer Night's Dream [Terry] Empty
MessageSujet: Re: A Midsummer Night's Dream [Terry]   A Midsummer Night's Dream [Terry] Icon_minitimeVen 7 Déc - 2:51

New York New York, cette comptine si connue qui trottait dans la tête de chaque personne ayant l’occasion de visiter la grosse pomme. Terry avait autrefois vécu à New York, pendant, il est vrai, à peine six mois. Bien entendu, comme tous les endroits ou il avait pu mettre les pieds sur le globe, ça ne lui manquait pas plus que ça, d’autant plus qu’il avait alors dû vivre dans un appartement, (ou plutôt un penthouse, mais ça n’est qu’un détail) situé à un étage d’une hauteur imprononçable sous peine de vertige immédiat.

En cette nuit d’hiver, (mais étions nous vraiment en hiver? Térence, avec le temps presque printanier de Floride, en avait comme qui dirait perdu la notion des saisons) le jeune homme n‘avait rien trouvé de mieux que de venir s‘installer au Park, histoire de lire, encore et toujours, à la lueur des lampadaires mis au service du public, et des quelques astres qui brillaient dans le ciel pour son seul plaisir. Du moins, il se plaisait à le croire, quelque fois le jeune homme pouvait en effet oublier qu’il n’était pas seul sur cette planète. Les personnes qui avaient inventé le concept d’extra terrestres ne croyaient pas si bien dire. Ces être venus d’ailleurs, ces phrases du genre « nous ne sommes pas seuls… » hé bien le jeune homme les vivait au quotidien. Il savait en effet qu’il n’était pas seul, mais sans cesse entouré par tous ces « autres » dont il n’avait cure. Ou du moins, pour lesquels il voulait n’en avoir cure, car hélas, n’était pas insensible à l’humanité qui voulait. Et malgré tous ses efforts, Norman se retrouvait toujours confronté à ce que l’on appelle une âme.

« L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'âme »

Shakespeare a dit cela, dans le songe d’une nuit d’été. De ce point de vue, soit Térence était un grand amoureux de l’humanité, soit il était digne de la potence. Analyser son caractère? Ça ne sera pas nécessaire pour le moment : trop de complications, pas assez de raisons.

Il devait être assis sous un arbre, comme souvent. Il aimait les arbre, parce que ça présentait un bon abri pour le soleil, et un bon abri contre le reste. Camouflé, en autarcie, tel aurait été son rêve si seulement il n’y avait pas eu ces quelques litres d’air pur dont il avait besoin au quotidien.
C’était pourquoi, tel le vampire, il s’était à présent convainc de ne sortir que la nuit.

N’exagérons rien, il allait toujours en cours, et aimait toujours le soleil. Et non, il n’avait été mordu par personne.

Il était plongé dans un Orwell. 1984, Big Brother vous regarde, l’ignominie humaine dans toute sa splendeur. Un ouvrage qui avait besoin d’un contexte particulier. La nuit, la solitude, une légère brise, un arbre.

Une heure, peut-être deux qu’il était là. Rien pour briser sa lecture tranquille mais passionnée. Le drame se passa lorsqu’une voix se fit entendre. En pleine nuit, c’était fou comme les voix raisonnaient mieux, brisant le silence parfait mieux que tout autre chose.

Et puis, un véritable flot de parole suivit les premiers mots. Un peu comme la goutte qui annonce l’averse. Un peu comme l’éclair qui annonce l’orage.
Il ne fallu pas plus de 3 secondes à Térence pour se rendre compte de ce qu’il entendait. Du Shakespeare, son auteur préféré.

Bon sang, on ne pouvait donc jamais être seul nulle part?

Il s’agissait d’une voix féminine, qui récitait les vers de Helena, puis la même voix, sur un autre ton, reprenait ceux de Hermia. Elle avait oublié une ligne. Qu’est ce qui vous faisait penser que Norman connaissait la pièce par cœur? « alors que le blé est vert et qu’apparaissent les bourgeons d’aubépine »


Uh, en fait, c’était vrai. Heureusement qu’il n’était pas du genre à corriger autrui.

Ne pas se faire remarquer; ne pas attirer l’attention de cette fille qui ne trouvait rien d’autre à faire que de réciter des vers en pleine nuit, et ce, juste à coté de SON arbre. Était-il maudit?

Possible : son organisme venait de le pousser à bout. Il ne put s’empêcher de tousser. Pourvu que ça passe inaperçu.

Oh et non. La jeune femme étaient affolée. Aurait-il la décence de montrer à cette fille « laide » qu’il était loin d’être un voleur assoiffé d’argent?

Euh non, vu l’intonation, elle aurait été capable de l’assommer à coup de sac.
Revenir en haut Aller en bas
http://gossip-girl.actifforum.com/
Karen Lulaby
OUVRE DONC MON LIVRE...
Karen Lulaby


Nombre de messages : 20
Age : 35
Date d'inscription : 02/12/2007

A Midsummer Night's Dream [Terry] Empty
MessageSujet: Re: A Midsummer Night's Dream [Terry]   A Midsummer Night's Dream [Terry] Icon_minitimeSam 8 Déc - 0:25

Après la petite tirade mélodramatique de Karen, plus rien. Juste un silence. Encore ce satané silence qui se faisait un plaisir de la coller depuis qu'elle était née comme un chewing gum pourrait coller une poche de vieux 501 usé lorsque, ô misère par mégarde vous auriez posé votre postérieur sur l'objet du litige. Nous ne reviendrons pas sur la phobie de Karen mais compte tenu des informations que nous savons à ce sujet il n'est pas nécessaire de vous préciser qu'à ce moment même elle tentait de virer de son subconscient cette saleté d'angoisse qui bien malgré elle commençait à pointer le bout de son nez.

Vous avez remarqué vous aussi comme à chaque fois dans les film de série B, le psychopathe se terre dans un bois à la recherche de la parfaite victime ? Cette personne assez stupide pour par exemple aller s'asseoir en pleine nuit dans un parc à la réputation mal famé.. Bien sûre la parfaite victime n'était pas pour le moins discrète. Si ça avait été le cas, elle aurait pu espérer survivre puisque le PSD, comprenez pauvre Psycho-Schyzo-Dépressif aurait très bien pu ne pas l'avoir remarqué.. mais bien évidemment la fille qui dans les films se faisait toujours tuée était toujours une jolie bavarde qui bien trop naïve ou gentille au choix avait préféré établir un dialogue rationnel ou non avec le PSD.
Mais qui ciel pouvait encore s'imaginer une seule seconde pouvoir s'asseoir sous un arbre et lire à livre ou réciter des vers à la lueur des lampadaires ? Nous étions aux ETATS UNIS non d'un chien ! Le pays où le taux de criminalités atteint des records..

Enfin, l'insouciance de Karen au sujet des choses du monde n'était plus à prouver. Elle vivait comme il lui plaisait de vivre et ce soir elle s'ennuyait ferme devant sa télé alors oui, elle avait décidée de sortir prendre l'air. Bon et bien.. elle avait eut assez de sueur froide pour se soir.. n'est-ce pas ? Assurément non, car contrairement au comportement qu'aurait adopté la majorité des gens dans le cas présent Karen n'avait pas dit son dernier mots..
Sacre bleu, qu'est-ce qu'elle était entrain de fiche ? La jeune fille venait de se lever de son banc, à la lueur de son téléphone portable elle tentât de déceler le ou la propriétaire de cette toux. Une vilaine toux d'ailleurs, guidée par les bruits qui venaient de se réitérer elle arriva devant un.. Arbre. Karen croisa ses bras contre sa poitrine fixant tant bien que mal la chose qui se trouvait en face d'elle. Cette partie du parc semblait moins éclairée et elle ne distinguait rien des traits de ce qui allait dans quelque seconde s'avérait être son interlocuteur. A vrai dire, elle aurait été incapable de savoir s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon dans cette pénombre.

-Non, mais ca ne va pas la tête.. ? demandât-elle légèrement agacée..

Personne ne pouvait savoir ce qu'elle reprochait à ce type, mais une chose est sûre.. personne n'aurait aimé être à sa place. Sa seule issus serait qu'il soit bel et bien un PSD et qu'il entame de la tuer sur place. Karen le regarder toujours les bras fermement croisés contre sa poitrine en tappant du pied.

-Vous m'avez fichu une peur bleu ! La moindre des choses lorsqu'on arrive quelque part c'est de témoigner sa présence..

ah oui et depuis quand ?

-Vous ne vous ètes jamais dis que des gens pourrait vous confondre avec un PSD ?

PSD.. oui la définition est d'une telle évidence Karen..

-Et puis, vous ferez mieux de soigner cette toux si vous ne voulez pas finir coincé au lit les quinzes jours à venir..

Karen se posa par terre face à son interlocuteur qui était magnifestement un garçon et qui précisons-le n'avait rien demandé. Elle continua son discours médical plein de passion.. Depuis quand était-elle callée en medecine ?

-La grippe.. ou influenza.. est une maladie infectieuse fréquente et hautement contagieuse !Causée par trois virus à ARN de la famille des Orthomyxoviridae (Myxovirus influenzae A, B et C).. Il touche les oiseaux et certains mammifères dont l'Homme. Alors déjà.. en ne vous soignant pas sachez pour votre gouverne que vous mettez en danger la vie de millions d'espece ! .. Mais on ne reviendra pas sur le fait que trois quarts des animaux de cette planète sont en voix de disparition.. bien sûre non, tout le monde s'en contrefiche. Polluons.. allons y l'effet de serre c'est un continuum on ne peut plus normal.. Bien sûre !
Pour revenir à votre problème de toux, sachez mon cher jeune homme que la transmission de la grippe est typiquement inter humaine par voie respiratoire, via des gouttelettes riches en virus provenant de la toux et des éternuements des sujets infectés. En l'occurence vous.. Mais tout le monde le banalyse dans l'esprit populaire ce n'est qu'un rhum.. ou un coup de froid mais non non non et NON ! Parce que la grippe est la cause de nombreux morts chaque année et rien qu'aux Etats-Unis le coup sanitaire est élevé à plus des milliards de dollars..


Vous venez d'assister en direct à un "je pars en live made in Karen", après avoir débitée son flaux de paroles à une vitesse incroyable Karen tourna le regard comme génée.. Elle n'avait pas voulu effrayer ce garçon mais c'était trop tard je crois..

-Enfin.. je dis ça pour vous.. Vous devriez aller consulter un médecin
Revenir en haut Aller en bas
Terry Norman
OUVRE DONC MON LIVRE...
Terry Norman


Nombre de messages : 25
Job : Etudiant première année de lettres
Amis ? Amours ? : //
Date d'inscription : 02/12/2007

A Midsummer Night's Dream [Terry] Empty
MessageSujet: Re: A Midsummer Night's Dream [Terry]   A Midsummer Night's Dream [Terry] Icon_minitimeLun 10 Déc - 0:07

Le lieu ou la criminalité battait des records? Possible. Mais n’ayant jamais eut à être confronté à ce qu’on appelait des criminels, ou personne en voie de le devenir, Térence n’avait jamais pu renoncer à ses petites habitudes. Toujours épargné par la dure réalité humaines, les rares problèmes auxquels il avait été confrontés dans sa jeune vie, hé bien, il les avait lui-même créés. Parfait paradoxe entre une vie douce qui n’aurait jamais connue autre chose qu’un réel bonheur, et un garçon, non pas amer, mais indifférent, qui fonçait pieds et poings liés dans les tréfonds à première vue inaccessibles d’un avenir sans vie, sans joie, sans peine, pour la simple et bonne raison que le jeune homme semblait fermé à tout ce qui le concernait personnellement exepté la lecture.

Elle avait cessé de parler, mais avait aussi arrêté de murmurer ses vers. Avec un peu de chance, elle était partie? Le père noël existait? Hum… hélas, le jeune homme n’avait jamais été du genre à croire au père noël. Quoi, lorsqu’il était petit? Bon, il fallait avouer qu’il était très crédule, lorsque, lors des noëls passés dans la demeure de ses grands parents, en Hollande, il entendait les contes de Grimm et de Andersen, et qu’il était persuadé qu’une fée lui avait ordonné de ne plus prononcer un mot, ce qui expliquait d’ailleurs son état actuel. Enfin, tout ça, il l’avait oublié, d’ailleurs.

Il allait se remettre à sa lecture, lorsque des bruits de pas, sur la pelouse ultra nette des lieux, se firent entendre. Bientôt, son visage fut éclairé par la faible lueur d’un téléphone portable. Levant les yeux vers la fille qui, pour faire s’éloigner les intrus, ne trouvait pas d’autres excuses qu’un pseudo physique disgracieux, il pu observer que, bien au contraire, elle était loin d’être désagréable à regarder, du moins, à ce qu’il pouvait en juger par la faible lumière, dont il aurait d’ailleurs bien pu se passer.

Et c’était lui qu’on houspillait. Était-ce lui, ou elle avait une tendance affolante à ne jamais la fermer? Elle avait l’air, en plus, énervée… heu? Alors que c’était lui qu’on venait déranger?

Témoigner de sa présence lorsqu’on arrivait quelque part? c’était bien la meilleure, non? En tout cas, ça n’était pas son genre, et il n’allait pas commencer pour une jeune écervelée.

Le confondre avec un PSD? Haussement de sourcil, distinctif du Térence sauvage, sa petite façon de poser des question. PSD : Pauvre Sans Défense? Prisonnier Sauvagement Détenu? Personne Siphonnée et Délirante? Il ne le saurait sans doute jamais, car elle avait rapidement embrayé sur un autre sujet, sa toux, en l’occurrence.

Ne rien répondre, surtout. Cette fille serait capable de rebondir sur le moindre mot, il le sentait. Non comme il sentait une délicieuse odeur de fruit frais, mais surtout comme il sentait quelque chose de très long arriver.

Pas de chance, malgré son manque de réaction, elle s’était assise en face de lui. Et commençait un discours sur le virus de la grippe…

Il ne pu néanmoins s’empêcher de lever les yeux au ciel, lorsqu’elle s’était mise à faire l’amalgame entre la grippe et l’effet de serre… Hum, n’était-elle pas allée trop loin? En même temps, pas de quoi s’étonner, cette brune était après tout en train de faire la morale à un type qu’elle n’avait jamais vue… Et encore, elle s’était exprimée à une vitesse…

Lui? Consulter un médecin? Ça n’était pas se moquer du monde? Térence devait-il répondre à cette remarque belliqueuse par une autre? Devait-il céder à son flegme habituellement imperturbable?

Alors que le blé est vert et qu’apparaissent les bourgeons d’aubépine

Combattre le mal par le mal? Combien y avait-il de chance que la jeune femme ne comprenne pas de quoi il parlait? Il avait, de plus, dit cette phrase non sur un ton plein de fougue, ni même sur un ton convenant au vers, mais d’une intonation similaire à un « tiens, il pleut ». Sans émotion particulière. A la Térence, quoi.
Revenir en haut Aller en bas
http://gossip-girl.actifforum.com/
Contenu sponsorisé





A Midsummer Night's Dream [Terry] Empty
MessageSujet: Re: A Midsummer Night's Dream [Terry]   A Midsummer Night's Dream [Terry] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
A Midsummer Night's Dream [Terry]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» What Terry did next [PV]
» #031 - Terry Norman

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DECADENT TALES * :: Odano : Down in the City * :: - Odano's Park-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser