DECADENT TALES *
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Quand tous vos rêves d'enfant prennent vie... ca peut vite devenir dangereux.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 #O24 - Wilde, A. DAMARIS

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Damaris A. Wilde
MIROIR, MIROIR...
QUI EST LA PLUS BELLE ? *
Damaris A. Wilde


Nombre de messages : 42
Job : Étudiante en Médecine.
Amis ? Amours ? : Qui as envie d'une fille qui assasine ses rivales à coups de pommes empoisonnées ?
Message perso : Oh, casse-toi.
Date d'inscription : 30/11/2007

#O24 - Wilde, A. DAMARIS Empty
MessageSujet: #O24 - Wilde, A. DAMARIS   #O24 - Wilde, A. DAMARIS Icon_minitimeVen 30 Nov - 16:58

[...]

#O24 - Wilde, A. DAMARIS Presfe9
DAMARIS WILDE *
« Lorsqu'elle reconnut Blanche neige, elle fut prise d'une telle rage qu'elle en tomba par terre, terrassée par sa propre jalousie ».


Le pop corn croustille sous ma dent. J’adore son goût salé, huileux, malpropre qui se teint sur mes doigts comme une couleur jaune ‘trop-jaune-pour-être-présumé-comme-tel’ (vous appelez ça être digne d’une miss University 2007 vous, dans votre patelin ?). J’attrape au vol ma télécommande rose bonbon aux bords cousus de dentelle, compose le ‘3’ et le ‘5’ (« houlà, j’sens qu’ça glisse », pensai-je en la rattrapant de justesse) et les pupilles de mes yeux reflètent du coup l’image d’un feuilleton américain. Et du pop-corn, je m’en remets plein la gueule. « Marietta, cesse d’être jalouse de moi. Je peux le sentir dans ton Chanel n°5, tu empestes la convoitise et l’envies ! Quand sera le jour où tu nous libéreras toutes deux de ce fardeau ? Tu en mourras, crois-moi; ça ne s’appelle pas avoir un mode de vie ‘sain’ tout ce harcèlement subtil dont tu me fais victime. Nous devons trouver une solution.»


Je renifle deux coups secs (« oups, idem; je porte n°5 ») puis hausse les épaules. À en croire « The bold and the beautiful (top-modèle en v.f)», les consommateurs (trices) des produits beautés Chanel sont de vulgaires ombrageux. On aura tout vu ; ils en viennent même à passer de la contre-publicité pour qu’on coure toutes acheter J’adore Dior !


- Aris, tu peux m’expliquer ?


Je soupire. Merci Dieu, d’avoir inventé les jumeaux; amen.


- Tu m’excuseras Alex’ mais je n’ai vraiment pas le temps. Beth vient enfin de nous prouver qu’elle a un semblant de personnalité en disant carrément à Marietta que c’est une poufiasse, une sorcière. Elle a du cran, ça fait 9 épisodes qu’elle stagne celle-là !


Je jette un coup d’œil au fond de mon sac Betty Crocker. Juste assez pour une dernière bouchée d’un avant-goût de paradis.


- Et g’elle vein parw contre d’meuh trèté mpphh de jalòuche à caush d’mon perfum. N’imporch queoa (et là, finalement, j’avale ma dernière mâchée. La magie s’estompe.)


Silence de mort au bout du fil. Je lève les yeux en l’air, comme si je ne m’attendais pas à la réplique suivante : « je n’ai rien compris ».


- Franchement, là je n’ai vraiment rien pigé.


Il est malin celui-là, il utilise des variantes pour obstiner mon flair. Je ne réponds rien. Je risquerais gros de laisser dissiper ce subjuguant goût de beurre de mon palais.


- Mais tu m’écoutes, parfois, quand j’te parle ? Sa fais dix minutes que j’ai l’air d’un con à parler pouliches et navets télévisés dans une cabine téléphonique de milieu de nulle part town. Je devais aller rejoindre Rupert (« je l’entends taper du pied, il doit consulter sa montre ») et maintenant il est pratiquement minuit. Pourquoi tu voulais que je te téléphone, au juste ?


« Beth, ne croit pas que tu es le centre de l’univers. Tu possèdes un de ces ego, tu es pathétique ! Le jour où je t’envierai, crois-moi, je serai sois morte ou sois folle. À ce moment là, la seule chose dont je pourrai jalouser ta personne, c’est de vivre une vie décente. Regarde autour de toi, regarde-moi, regarde-nous ; mes cheveux bruns resplendissent davantage que ta chevelure gaie. Je suis définitivement la plus jolie des deux, foi de Marietta. » Je mets en boule l’emballage de mon pop-corn pour micro-onde (nous sommes au 21e siècle, la boniche de femme, c’est totalement dépassé) et le lance dans ma corbeille. J’hésite sur le coup, la boulette se dirige un peu trop à gauche, mais … Ooouh, un point ! Ce camp de jour en spécialisation basket-ball (j’étais dans ma période « suis-je sportive ? », celle où vous vous cherchez désespérément un point d’arrêt parce que l’école et les bouquins sa fait mauvaise figure) m’auras servie à quelque chose.


- Aris, merde, t’es là ?


Alexander (mais Lee lui convient mieux) est mon jumeau non identique. Pour démentir la légende urbaine que tous les jumeaux ont une relation presque fusionnelle, regardez-nous : nous sommes très proches, certes, mais nous ne formons pas un tout. Nous représentons davantage l’image traditionnelle du frère & sœur, l’aînée (OK cette fois la différence est de 5 minutes 37 secondes, mais là n’est pas la question) qui influence et le cadet influencé. Je garde le téléphone entre mon oreille et mon épaule et je ne dis rien (« il n’a toujours pas raccroché » pensai-je avec un petit perdu, limite goguenard). Vous pensez que c’est qui, à présent, l’aîné ? Pas qu’Alexander n’a pas de personnalité, mais j’ai toujours agis différemment quelque soit le domaine. Choqué et surpris à la fois, je ne sais pas. Mais autant est-il un meneur du côté de sa bande de camarades déjantées, autant suis-je une source d’inspiration où il pioche la plupart de ses opinions. En somme, il me vaut un respect que je lui renvoi également, mais moins.


- Comment va maman ?


Je me fiche un peu de sa dernière question, je suis trop préoccuper à zapper entre la WB, ABC et MTV («vous devriez voir ce clip d’Eminem, il est hilarant.»). Je tire avec mon pouce et index le chewing-gum rose délavé que j’ai entre les dents, je passe ma main dans mes cheveux foncés, je me sens drôlement bizarre. Ce n’est pas les SPM (« d’où ce sentiment d’être subitement nauséeuse, faut pas tout ramener à ça quand même») mais quelque chose dans l’air. Lentement mais sûrement, j’oublie la seconde suivante comme le nom de mon dernier petit copain. Parce que franchement, je m’en fous.


- Ta-dam, j’ai ma réponse; tu ne m’écoutes jamais donc jamais ? Ce n’est pas la peine d’insister avec toi, à ce que je vois. …OUI, maman va bien. Et puis depuis quand tu prends de ses nouvelles ? Vous n’étiez pas en froid, toutes les deux ?


(« Merde, il a raison »).
Je me sens tout de suite très conne, d’autant plus que ce n’est pas d’hier. Elle et moi sommes indiscernables, ‘étions’ inséparables et je lui en veux de voler mon identité un peu plus chaque jour. Elle est même brune, le comble ! Mon ancienne héroïne était elle peut-être, mais je n’ai plus rien à lui envier : je l’ai. Elle aime la sensation du popcorn sur ses doigts (« comme moi », me dis-je en comptant sur mes doigts), elle est d’une sociabilité sans égal (« comme moi), elle a été nommée miss University («comme moi»), elle a tenté le basket-ball (« comme moi»), elle avait bonne réputation (« comme moi »). 6. Et je n’en ai nommé que 6. Elle aime les animaux (« comme moi »), elle a toujours préféré le vin blanc (« comme moi »), elle a un jumeau, mon oncle (« comme moi »). 9. 20 même. J’ai toujours préféré mon papa, bien qu’il achète ses costards trop petits et qu’il aborde le look barbe de trois jours. Ce n’est pas par choix que j’ai dû trimbaler mon lit baldaquin au pensionnat de l’Université, qui ne préfère pas son chez-soi à un endroit impersonnel ?


- Je ne vou… ‘bip-bip-bip-bip’.


La ligne est coupée. Ma bouche se change en Ô comme « Ô le con, comment il a pu ». Je suis sur le point de crier dans l’interphone, de raccrocher sèchement, de lancer mon oreiller et faire une scène, mais les mots arrêtent leurs courses effrénées et s’entassent dans ma gorge. Tout devient blanc, des auréoles de lumières aux quatre coins de la ville. Je vois des mots défilés, des peignes empoissonnés, des pommes, des princes, des souliers sous l’escalier et des nez qui s’allongent. Odano devenait soudainement barge. Qu’est-ce ? Aurore qui baille après un long sommeil, Rupert l’ami de mon frère soudainement doux comme un agneau. Le tout arrête de tourner à l’envers et j’ouvre mes yeux. L’image de Blanche Clark qui n’avait jamais retenu mon attention me devient soudainement hideuse. Je la déteste.

Je me tourne vers mon reflet, et il s’en voit enchanté. Ma peau est laiteuse, mes yeux sont bruns et mes cheveux aux épaules. Si j’ai une silhouette frêle, je me sens soudain presque aussi gracieuse que la grâce elle-même. Mais à l’intérieur, je rage. « Nous le savons toutes les deux, Marietta, vous êtes jalouse » s’écrit la voix perçante de Beth, à la télévision. Top-modèle crépite en bruit de fond.

Je m’approche soudain tu miroir, frôlant du bout des doigts. Je ne peux m’empêcher d’une voix rocambolesque;


- Miroir, miroir en bois d'ébène, dis-moi, dis-moi que je suis la plus belle.


Le tout, accompagné d’un mince sourire en coin.


Je me retourne ensuite vivement pour voguer à mes occupations, observant au passage d’un air de dégoût le sac de pop-corn dans ma corbeille. Ce n’était sûrement pas à moi (« ‘pas bon pour ma ligne »). Alors, qui donc avait osé mettre ses ordures dans sa chambre ? Ce devait être Blanche, Blanche la sotte.

Et alors que je n’étais pas à l’écoute, j’aurais presque pu entendre; «Damaris, tu étais la plus belle, mais aujourd'hui, Blanche est une merveille».




HORS-JEU *


- Votre prénom : Vanessa.
- Votre âge : 14 ans & ½.
- Présence sur le forum (sur 7) : 5/7 ?
- Comment avez-vous trouvé le forum ? Sur Starlight-Night, publicité.
- Commentaires sur le design : Il est à en tomber par terre. Amen.
Revenir en haut Aller en bas
Anastasy P. Krammer
ADMINISTRATRICE *
NASTY HALF-SISTER
Anastasy P. Krammer


Nombre de messages : 93
Job : Lycéenne.
Amis ? Amours ? : Aidan. Et beaucoup de gens aussi.
Message perso : Bof.
Date d'inscription : 24/11/2007

#O24 - Wilde, A. DAMARIS Empty
MessageSujet: Re: #O24 - Wilde, A. DAMARIS   #O24 - Wilde, A. DAMARIS Icon_minitimeVen 30 Nov - 21:55

Bienv'nue Chichi <3

Fiche validée n_n Superbe comme d'hab' !

Bon RP =D
Revenir en haut Aller en bas
http://decadent-tales.forum-actif.net
 
#O24 - Wilde, A. DAMARIS
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Damaris Wilde
» Damaris Angelica Wilde | UC |
» Gallerie de Damaris

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DECADENT TALES * :: Beginning of a Tale * :: - You know you love me... :: - Fiches Archivées-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser