DECADENT TALES *
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Quand tous vos rêves d'enfant prennent vie... ca peut vite devenir dangereux.
 
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 A l'ouest. {Luke}

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Léopoldine Herzengel
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Léopoldine Herzengel


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MessageSujet: A l'ouest. {Luke}   A l'ouest. {Luke} Icon_minitimeJeu 6 Déc - 21:26

Sous la couette, la torche électrique fait un rond de lumière. Léopoldine est pelotonnée. Elle ne dort pas. C’est le matin. Un soleil froid est venu la tirer de son sommeil. Elle a grogné telle une bête qui sort d’un hiver difficile. La torche est toujours allumée. Le bouquin étendu sur le sol à côté des mégots de cigarettes pas encore nettoyés. Elle se lève, trébuche. Elle dort encore à moitié. Prend un mouchoir à la voler. Ramasse les mégots au sol. Il est trop tôt pour que sa mère lui cri dessus. Ouvre la fenêtre en vitesse. Dieu qu’il fait froid. Jette les mégots par la fenêtre. Tire la couette, s’enroule comme une crêpe Yaouh. Descend les marches une par une. Les comptes. 22… 23… Atterrit par un petit saut. Sent la bonne odeur d’un café du matin. Esquisse un sourire. Passe devant un miroir. Elle s’arrête. Fronce les sourcils. Ses cheveux ressemble à de la paille dans laquelle quelqu’un aurait dormi tout son saoul, elle a des traces bleutés sous les yeux. Grimace et s’en va vers de nouveaux horizons, dont fait parti en premier plan son café. Se déplace telle une princesse suivie de sa traîné de mariée. Elle rit bêtement. Son frère aussi. Antoine à son sac sur le dos, une tartine dégoulinante de confiture dans une main, et un verre de jus d’orange dans l’autre. Il est en retard. Trempe sa tartine dans le café de sa sœur tendit qu’elle fait l’imbécile devant un public d’acteurs muets. Rit bêtement, encore. Croque, laisse des miettes dans la tasse. Fait un signe de la main, un grand sourire jusqu'aux oreilles, et dit à ce soir populace.
Son public est parti. Sans dire mot, un à un. Sans chuchoter à son voisin quel nullité ce spectacle. Elle est un peu vexée. Fait mine de ne pas l’être, et reprend sa route vers l’objet, le liquide, attendu. S’assois, met correctement la couette de sorte à ce qu’elle couvre même ses pieds glacés. Tend ses mains vers la grossière tasse. C’est agréablement chaud, et ce contact la fait sourire. Trempe ses lèvres. Et là, horreur et damnation. Des miettes. Des putains de muettes dans sa tasse.

_L’imbécile heureux ! Vocifère t’elle dans le vide. Ses paroles trouvent échos et lui reviennent tristement, légèrement. Elle le termine quand même, la mine dégoûtée cependant. Jeter du café, c’est du gâchis à l’état pur. Plonge ses mains dans l’eau bouillante. Puis en ressort sa tasse, la pose sur l’évier, elle laisse son frère s’en occuper.
Léopoldine se repose devant la glace. Sourit cette fois. Cherche du regard un feutre, puis l’objet trouvé, trace son sourire sur la glace. Repart, monte les marches, compte à l’envers. 2…1… BAM. Elle trébuche. Imbécile de couette qui ne sait pas se tenir correctement ! pense t’elle. Après tout, ce n’est pas comme si elle avait l’habitude de rejeter la faute sur des objets non animés, si ? S’habille en vitesse. Elle vient de trouver un mot sur la commande du couloir. On ne rentre pas de la journée. On vous aime. Un manteau noir, une petite main blanche émerge des poches et chope la monnaie dans l’entrée. Le soleil froid du dehors vient la tirer de sa torpeur. Elle ne sait pas trop où aller. Et errer comme d’habitude, ça serait trop facile, trop simple. Marche. Observe la foule qui ne la voit pas, lui marche pratiquement sur les pieds, la bouscule sans s’excuser. Un jeune homme, à un bouquet de rose à la main, son espoir est visible, et ses yeux pétillent. Une petite fille aux cheveux blonds bouclés qui court dans la rue. De travers. Elle est étouffée par ses rires. Une rousse qui se croit reine du monde sous seule prétexte qu’elle a le choix. Le choix de vouloir, de faire, de ne pas faire, de ne pas vouloir. Léopoldine tourne, prend la deuxième à gauche. Erre mine de rien. Elle se ment. Elle ne sait jamais où elle va, et tout ce qu’elle fait est le fruit du hasard. Elle se croit maître au fond. Mais ce n’est pas vrai. Petite Léopoldine tout autant illusionnée que ces pintades de contes de fée. Elle fait tomber une pièce. Se retourne. N’a pas le temps de la récupérer que quelqu’un a déjà posé son pied dessus. Disparue. Sa pièce a disparue. Tant pis. Elle n’a pas envie de se faire remarquer en criant à la supercherie, à la stupidité des gens… A sa niaiserie. Fonce dans quelqu’un en se relevant. Lève de grands yeux interrogatifs.

_Nom de dieu ! Excuse toi petite !... Ah la politesse de nos jours !
S’excuse d’un regard timide, et se réfugie, ouvrant la première porte qu’elle voit. Pénètre dans un entre un peu glauque. Elle ne s’en souvient pas trop. Peut être un endroit vaguement raconté pendant les cuites mémorables de son frère qui provoquaient le rire de tout le monde. Tout ce qu’elle sait, c’est que depuis elle ne sort plus. Préfère lire un bon bouquin, écouter de la musique, que se vautrer dans un bar bondé de jeunes qui rient bêtement. Scrute l’endroit d’un coup d’œil. Bon… Il n’y a pas trop de monde, pas de stupides surfers crâneurs, pas de pipelettes à deux sous. Elle s’assoit. Croise les jambes, les décroisent, ainsi de suite jusqu’à ce que quelque chose attire son attention.
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Luke Stewart
HIS KISSES... *
Luke Stewart


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MessageSujet: Re: A l'ouest. {Luke}   A l'ouest. {Luke} Icon_minitimeVen 7 Déc - 0:17

Paresse.
Tous les matins c’était comme ça. Une immense flemme pour se lever. Même le week-end alors qu’il venait de faire une grasse matinée et qu’il était encore au lit alors qu’il était plus de midi, il avait une fatigue énorme et une paresse horrible de se lever. Rien n’est plus doux que les draps et la couverture sous laquelle on est le matin. Bien au chaud et à l’abris…encore un peu dans nos rêves. Mais de quoi pouvait donc bien rêver Luke en ce matin frisquet ? Bah…de quoi peuvent bien rêver les joueurs de football à votre avis ? De belles filles avec leurs déguisements à trois sous de pom-pom girl, d’une soirée DVD spécial film d’horreur entre potes, de rouler en Ferrari…plus ou moins ça sans doute. Mais en ce moment, la plupart des rêves de Luke étaient hanté par une fille. Celle qui l’aimait. Déjà de la voir en cours cela le troublait, alors si maintenant il l’a voyait en dormant, il risquait de devenir complètement fou. Fou d’Aurore.

Avec un courage de super héros, Luke finit par se lever de son lit, par étape. Premièrement, il resta assis sur son lit, une petite dizaine de minutes, à bailler en s’en tordre la mâchoire. Ensuite, direction cuisine où il allait prendre un bon petit déjeuner bien qu’il soit encore a moitié endormi. Sur le frigo, un mot de sa mère qui disait qu’elle ne sera pas de retour avant au moins neuf heures du soir, et qu’il ne fallait pas l’attendre pour dîner. Bof...Luke était malheureusement habitué à voir ce genre de mot le matin. Son père lui enchaînait rendez-vous sur rendez-vous qui pouvait prendre plusieurs jours à l’autre bout de la région. Seul dans une immense maison. Et après on s’étonne que Luke ne soit pas un brillant élève au lycée…Bref, après avoir pris une demi heure à grignoter quelques toast, il fonça sous la douche pour se réveiller pour de bon. Tout frais tout beau (XD), Luke prépara ses affaires. En effet, il avait un rendez-vous au café de la ville avec deux amis à lui.

Le jeune Stewart sortait de sa maison, et partit en direction de la ville à pied. L’air du matin était frais et légèrement sec, mais au moins ça réveillait tout ceux qui pourraient avoir encore la tête dans les choux…À mesure que Luke s’approchait du centre-ville, le monde se faisait sentir. Il y avait dans les rues des hommes, des femmes, grand, petits, stressant un téléphone portable collé à l’oreille, ou marchant au ralenti la musique dans les oreilles. Des adolescents, des parents accompagnant leurs enfants. A partir d’un moment, il y avait tellement de monde qu’on se serait cru au marché. On ne pouvait pas passer sans se faire bousculer par quelqu’un. Puis soudain, il vit passer devant lui une jeune femme. Elle avait fait tomber quelque chose derrière elle. Sans doute décourager par ce brouhaha de personnes, elle continua sa route. Luke baissa les yeux. Elle avait fait tomber une pièce. Il la ramassa, tout en prenant garde de ne pas se faire écraser les doigts. Ce qu’il voulait avant tout, c’était la lui rendre. Luke n’est pas un voleur. S’il l’aurait trouvé, comme ça par hasard en plein milieu de la journée, il l’aurait gardé, comme la majorité des êtres humains le feront. Mais cette fois-ci, le cas était différent. Il avait vu à qui appartenait cette pièce. Luke suivait la jeune femme, en espérant qu’elle veuille bien s’arrêter à un moment donner, non loin de l’endroit où il devait se rendre.

Bizarrement, mais heureusement pour lui, elle entra au bar auquel il avait rendez-vous avec ses amis. Il poussa la porte d’entrée vingt secondes après elle. Endroit qui s’avère être légèrement glauque. D ‘ailleurs, on pourrait se demander ce qu’un capitaine d’un équipe de basket faisait ici. Mais après tout, c’était juste un point de rendez-vous pour une après-midi entraînement. Luke avança doucement. Il chercha des yeux, une jeune fille selon lui ayant les cheveux blonds et un petit air perdu. Il n’eu pas de mal à la reconnaître. En plus, il n’y avait pas beaucoup de monde. Luke s’approcha. Il regarda furtivement autour de lui. Parler à une inconnue…Elle pourrait le prendre pur un fou qui l’a suivait. Mais il se sentait obligé de lui rendre cette pièce. Cette ridicule petite pièce à qui on attache pourtant de l’importance. Il se racla la gorge, tout en essayant néanmoins d’être le plus discret possible. Elle l’avait maintenant entendu. Luke s’assit sur la chaise en face d’elle, tout en balançant la pièce sur la table.


"On a perdu quelque chose je crois. T’inquiète pas, les gens sont souvent de mauvaise humeur le matin."

S’il disait cela, c’est parce qu’il avait entendu les réprimandes d’un homme à l’air grincheux. Ca ne faisait jamais plaisir d’être attaqué par un homme qu’on ne connaissait pas, et qui ne savait rien de notre vie. C’était plutôt lui qui devait faire attention où il mettait les pieds. Luke sourit aimablement à la demoiselle en face d’elle, comme à son habitude lorsqu’il s’adressa à une fille.
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Léopoldine Herzengel
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Léopoldine Herzengel


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MessageSujet: Re: A l'ouest. {Luke}   A l'ouest. {Luke} Icon_minitimeDim 9 Déc - 1:32

Le cling cling retentit. Les petites clochettes de la porte. Peu curieuse, elle se surprend à jeter un regard. Un regard un peu vide, vague. Décroise ses jambes pour la cinquième fois. Elle avait compté par ennuie. Presque par dépit. N’avait pas encore commandé. Le petit homme rougeau. Plus intéressé par la brillance de ses verres de bières que par la présence de ses clients. Elle n’avait pas envie de l’appeler. Elle regardait avec attention la table à laquelle elle était assise. Fichtrement sale. Des traces de verres et des miettes mangeaient la table. Elle avait une sainte horreur des miettes. Loin d’être maniaque pourtant. Avec les clowns c’était, d’ailleurs, un peu pareil. Croise ses jambes sur la droite.
Antoine qui prend le nez de Ronald MacDonald. Rit bêtement. Titube, même, sous le fou rire. Le pince sur le nez de Léopoldine. La bête aux cheveux rouge bizarrement coiffés, folle de rage, s’empare du nez tout rouge, vociférant des horreurs sur les gamins de nos jours. Furieux, les mouvements brusques, il la blesse, inconsciemment. Elle pleure bruyamment. C’est le méchant clown maman.
Pose vaguement sa main recouverte de sa manche de pull, sur la table. Pousse les miettes sur le sol. Crac Crac. Quelqu’un marche dessus.
Elle avait suivit son parcours de la porte à ici, des yeux. Intriguée à mesure qu’il s’approchait de sa table. Un raclement de gorge. Elle l’avait déjà remarqué. Recroise ses jambes. Le regarde. Avec cependant moins d’attention que les feu miettes, jusqu’à ce qu’il émette des mots lui étant apparemment destinés. Ceci d’une voix étonnement douçâtre et compréhensive. Clang. Le bruit de la petite pièce jaune qui tourne sur la table avant de lourdement tomber et d’émettre ce bruit disgracieux. Laisse son regard déambuler. Le reflet tout déformé de la table. Elle a une sale mine.

_Ce n’était pas la peine.

Les patates, c’est comme les mots. Faut les cuire à point, sinon, ils ne sortent plus. Il laisse à la place de ça des lèvres qui semblent vouloir esquisser quelques paroles. Quelques moindres mots intéressants. Mais que peut on faire, lorsque les mots laissent place à la musique. A ce genre de stupide musique qui vous embaume. Vous entraîne dans l’oublie du reste. Et d’un « qu’as-tu dis ? » au réveil. Vous passez pour une cruche. Vous dîtes que c’est bien votre vaine. Que punaise, pourquoi je suis ici, déjà ?
Elle reprend la parole. Lève un peu le regard, cette fois. Vers lui, qui arbore un sourire qui devrait l’énerver. Parce qu’elle s’énerve vite, Léo.
Tourne son regard. Une petite télé perchée au mur. Un match de foot américain. Ressert ses bras contre son buste. Les croise. Les décroise. Un peu comme ses jambes tout à l’heure. Puis revoit l’une des choses qui l’énervent un peu, la plus part du temps : des gens qui sourient sans raison. Pince ses lèvres. Elle n’est pas foutue d’être agréable avec quelqu’un qui lui rend service. Certes, un moindre service, mais un service. Fronce ses sourcils. Fait une grimace un peu bizarre. Un peu non voulue mais obligatoire à sa réflexion. C’est énervant, se déclare t’elle pour elle même. Entrouvre ses lèvres. S’apprêtent à dire un merci, puis les referme. Encore hésitante. Pourquoi ? Elle est à l’ouest ce matin. Pas le point cardinal, non. Mais cet état second où rien n’a plus vraiment d’importance.

_Mais peu importe... Merci quand même. Dit elle. Etirant le coin de ses lèvres pour former un sourire. Ou en tout cas ce qui y ressemble. Puis fini par s'excuser. Bêtement. Sincèrement. Elle n'est pas fière. Et tout ça pour une petite pièce, pense t'elle. Le monde est bien mal fait.

_Comme tu l'as remarqué, je fais parti des gens qui sont désagréables le matin... Désolée. Je t'offre un café ? La phrase est comme soufflée. Faire partie de ses gens. C'est une pensé amère de petite fille qui veut être exceptionnelle. Princesse d'Eternité. Star adulée. Mais simple personne à part entière sans réel but. Cligne des yeux un peu plus longtemps. Et laisse son visage se réchauffer par un sourire tout léger.
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MessageSujet: Re: A l'ouest. {Luke}   A l'ouest. {Luke} Icon_minitime

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